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Catégorie : Ma garde-robe

Une aventure avec Stasia

Une aventure avec Stasia

Aujourd’hui, après des semaines et des mois de silence, je voudrais vous parler d’une très belle expérience que j’ai vécue en ce début d’année.

Ma tenue préférée pré-SSS (Stasia Style School)

Cela faisait des années que je rêvais d’un relooking. J’ai été attentive à l’expérience de mes copines qui en ont fait un, j’aimais aller aux séances relooking maquillage ou coiffure proposées par des professionnels… Mais pourquoi ? m’a demandé une amie. En fait, j’avais envie qu’on me dise si ce que je mettais correspondait  à mon corps, que c’était bien mes couleurs…

Sur Instagram, en suivant des couturières, j’ai découvert une femme, Stasia (sur Instagram @stasiasavasuk), qui propose un cours de relooking en ligne, ou plutôt une « école de style » comme elle dit. J’ai fouillé et cherché des informations (je suis comme ça pour tout, donc ce n’est pas une surprise :-)), déjà attirée par le concept, je voulais en savoir plus sur qui était Stasia et les retours de celles qui avaient suivi son cours mais j’ai eu du mal à trouver beaucoup d’information en fait. Le peu que j’ai trouvé m’a tout de même séduite.

Début janvier j’ai découvert qu’elle proposait une session pour mi-janvier. J’ai cherché les informations, me suis inscrite à la newsletter pour recevoir exactement la date d’inscription. Et puis j’ai reçu deux ou trois newsletters où Stasia expliquait le principe de son cours, donnait un aperçu de son travail… Alors je lui ai écrit pour lui dire que j’aimerais bien tenter l’aventure.
Elle m’a répondu tout de suite, on a échangé un peu, et dans un autre mail elle m’a donné le prix aussi. J’avoue que ce dernier « détail » m’a refroidi…. Je lui ai dit et elle a très bien compris mon « souci ».

Quelques jours ont passé, mais cette idée tournait toujours dans ma tête. J’étais sûre, ce ne serait pas pour moi, en tout cas pas maintenant.

Mais je continuais de recevoir les mails ou elle promouvait son cours, en précisant qu’il restait quelques places, que le cours commençait le lundi suivant… Et là, sur un coup de tête, j’ai signé, je me suis inscrite. Je n’ai pas réfléchi aux 5 semaines de travail à fournir avec le groupe, ni comment ça s’organisait exactement, j’ai plongé. Et je n’ai rien dit à personne, un peu honteuse d’avoir dépensé cet argent dans un cours de style…

Le we avant ce lundi, nous avons reçu un livret hyper complet expliquant le fonctionnement du cours et le contenu de la première semaine.
Stasia met en place un groupe privé (ou deux) par session, où une trentaine de femmes de tous âges et toutes tailles viennent échanger quotidiennement pendant la durée de ce cours. Elles étaient toutes américaines et australiennes. Notre effigie était Frida Khalo. Nous étions des Sisters (Sœurs).
Nous avons sortis nos télécommandes de téléphone/appareil photo, nos pieds photos ou nos perches à selfies, et trouvé les meilleurs lieux pour prendre notre première photo. Notre première publication devait être notre tenue préférée et surtout de dire comment nous nous sentions dans cette tenue.

Cette question du sentiment sur nous-même a été au coeur de ce cours. Sachez d’ailleurs avec raison que « confortable » n’est pas un sentiment 😉 allez chercher plus loin !! (si vous cherchez une liste pour vous aider à poser des mots sur vos émotions et sentiments, découvrez ce génial podcast en français qui porte parfaitement son nom et pourra vous aider dans la continuité du travail dont je parle ici. En s’inscrivant à la newsletter, on reçoit un livret qui contient une superbe liste de mots à mettre sur nos sentiments : Change ma vie) D’ailleurs si un vêtement n’est pas confortable, il ne devrait pas être dans notre garde-robe !

Donc la première semaine, hormis des exercices à faire de notre côté, nous avions chaque jour une chanson et son clip pour nous inspirer et nous habiller le matin. (Nous avions la liste dès le dimanche). Le premier jour je me suis faite avoir, alors dès le lendemain, j’ai passé une demie-heure la veille à préparer ma tenue.
Nous devions nous dépasser, nous habiller avec ce qui était dans notre penderie mais choisir une combinaison jamais portée avant !

Dès le lundi midi, Stasia proposait une vidéo en direct où elle parlait de son cours, de ce qu’elle nous proposait, des conseils pour mieux faire les exercices… Dans ces exercices de première semaine, nous devions écrire notre histoire de l’habillement, demander à nos proches et moins proches des mots pour nous définir, réfléchir à ceux que nous aimerions pour nous définir, et de tout ça définir nos mots totems, nos mots forts. Ces mots devaient être des sentiments.
Pour la plupart d’entre nous, ces mots ont évolué jusqu’à la fin du cours et continuent de le faire. A l’issue du cours, ils sont nos guides, nos mantras.
Cette première semaine, Stasia nous expliquait aussi un concept qu’elle a appelé « Jiblets » : Ce sont toutes ces pensées négatives sur notre corps ou nos vêtements « cette tenue te grossit », « on voit tes grosses cuisses », « ça te vieillit »…. Elle nous a expliqué que finalement ce n’était que des pensées et qu’avec toutes les informations que nous allions collecter pendant ce cours et les retours, le regard de nos « Sisters » et le notre sur nos photos, ça nous aiderait à savoir quand ces pensées ne sont que des pensées. (je radote, mais je ne peux que vous conseiller d’écouter le podcast Change ma vie et particulièrement cet épisode si vous avez 15mn et que vous êtes près à faire changer votre vie 🙂).

La seconde semaine nous avons travaillé à mettre en avant une partie de notre corps dont nous étions fières !
Ce fut l’occasion de pendre nos mesures et d’avoir le courage de nous montrer en petite tenue ou en tenue la plus moulante possible pour que Stasia nous aide à définir la forme de notre corps. En utilisant un vocabulaire tiré de la géométrie elle a pu nous conseiller pour équilibrer notre corps en choisissant les vêtements et formes de  vêtements adéquats. Elle a aussi insisté sur le fait que nous n’avions pas une partie plus grosse qu’une autre ou qu’il ne fallait pas utiliser des adjectif qualifiant mais être le plus factuel possible.
Elle a également été claire sur plusieurs chose : apprendre à dire merci.
Si l’une de nos soeurs nous faisait un compliment, il fallait dire merci et apprécier, ne pas dénigrer.
Ne pas se dévaloriser et aller chercher le positif, toujours. Embellir notre corps, en tirer le meilleur profit et apprendre à l’aimer, en prendre soin pour ce qu’il est. Statia parle aussi énormément du fait que l’on doit se faire confiance, que l’on se doit d’être bienveillant avec nous même, que l’on doit, chaque jour, continuellement entraîner ce muscle qui est notre cerveau à nous regarder et accepter notre corps, celui qui est chaque jour avec nous. C’est un travail énorme mais tellement important pour nous comme nos filles et nos fils !!!!

Pendant 5 semaines nous avons utilisé le vocabulaire de la géométrie pour parler de notre corps, nous avons proposé des options, fait des challenges pour que les unes et les autres expérimentions d’autres options de tenues, utilisions d’autres accessoires… Pendant 5 semaines nous avons regardé nos corps avec attention et bienveillance. Et ça, c’est juste magique. J’ai appris à vraiment me regarder dans une glace, à apprécier ce que je voyais et à essayer des expériences, encore et encore.

Très vite après la première semaine, j’ai pu sentir un déclenchement.
Chacune est allée à son rythme, chacune a choisi d’y mettre l’investissement qu’elle avait envie de donner.
Pour ma part, j’ai tout donné. J’ai mis en pause plusieurs choses du quotidien pour m’y consacrer à fond. J’ai ressenti une énorme fatigue les trois dernières semaines. Mais j’ai été heureuse de tout donner.
J’avais investit cet argent et au début, je voulais en avoir le maximum, mais ensuite je n’y ai plus pensé, j’ai juste voulu en tirer le maximum pour moi même. J’ai manqué 2 ou 3 jours seulement sans poster une photo de moi sur le groupe pendant ces 5 semaines. J’ai donc du trouver du sens à ma tenue, différente chaque jours, la regarder, me regarder dans la glace, me prendre en photo et en discuter avec mes Sisters, toutes toujours plus encourageantes chaque jour. Et ce pendant 5 semaines !
Être ensembles, nous soutenir, partager, ce fût un des énormes point fort de ce temps. Nous l’avons toutes noté en fin de session.

J’avais déjà fait du chemin, mais j’ai vraiment appris à aimer mon corps, à m’aimer. Je me suis offert de la force, je me suis trouvée forte. Forte de ce corps que chaque jour j’ai paré, ce corps avec lequel je partage cette vie chaque jour depuis plus de 35 ans. Ce corps qui vit tout au même rythme que mon âme, qui me porte, qui me donne des sensations, mon plus fidèle ami 😉 (bon, je vais être honnête, comme le dit Stasia, c’est un boulot du quotidien, ça ne s’arrête jamais.

Stasia parle du fait que ce cours nous permet l’harmonie entre notre être intérieur et notre être extérieur (inside-out congruancy). Chaque jour nous avons pu éxprimer par nos tenues, notre corps paré, ce que nous ressentions. Parfois une tenue entraînait un sentiment que nous ne voulions/souhaitions pas accepter, ou plus simplement qui ne correspondait pas à ce que nous ressentions au dedans. Parfois une tenue nous poussait dans nos retranchements, si elle exprimait trop bien ce que nous sentions, nous pouvions nous sentir trop nue face aux autres, et c’est là que nous avons du travailler. Il a fallu se regarder dans la glace et essayer encore et encore un haut rentré dans une jupe ou un jean, accepter une taille, un décolleté, le brillant d’un collier, l’attrait d’un rouge, et se rendre compte le soir que parfoit il fallait juste s’y habituer. Nous avons toutes pu nous rendre compte que finalement personne n’allait se retourner sur nous et nous pointer du doigts car nous nous étions mises en lumière, et que finalement c’était agréable ce rouge à lèvre, que cette veste courte nous rendait bien belle en marquant notre taille, que ces bottes rouges étaient juste parfaites pour refléter notre sentiment de créative…. On fait travailler nos muscles du cerveau à sortir encore et encore de nos zones de confort et à apprendre à les apprécier, à arrêter de se cacher dans nos vêtements.

La troisième semaine nous avons travaillé les couleurs et la quatrième les accessoires. La cinquième était la semaine challenge de vider nos placards à la lumière de tout l’enseignement reçu pendant ce cours.
Dès la première semaine Stasia nous a sorti son arme magique, les vêtements de seconde main ! Elle nous a engagé à aller avec 20€ faire les boutiques de fripes pour essayer, tester, quitte à se tromper pour une somme modique ! Nous avons donc expérimenté les séances photos dans les cabines d’essayage, les trésors de fripes, les mauvaises trouvailles et surtout tous les conseils et le soutien avisé de nos soeurs !

Au fil de ces apprentissages, de cette découverte de nous-même, Stasia a de multiple fois précisé que toute règle est faite pour être brisée, et que la meilleur tenue qui soit est celle dans laquelle on se sent le plus proche de ce que l’on est. Qui si l’on se sent forte, courageuse, authentique… on se fiche que cette robe ne respecte pas la ‘bonne’ forme suivant celle de notre corps, que cette couleur ne soit pas celle de notre palette… que finalement, l’idée est de se trouver ! et d’être nous-même !

Ce chemin a été fort pour moi.
Je partais avec des envies de conseils de vêtements, que j’ai trouvé, mais j’ai surtout trouvé de la force, du pouvoir, de l’authenticité. J’ai pu regarder comment j’en suis arrivée à ce rapport avec mon corps, ou en tout cas avec une bonne idée. J’ai pu me dire que peut-être un jour je perdrai mon ventre,  mais qu’en attendant il est là, et que le cacher ne fera que le mettre plus en valeur. Alors j’ai pris confiance et j’ai assumé par mes vêtements ce que je suis, comment je me sens, forte, authentique, créative, formidable (badass) et sexy ! Et chaque jour je continue à me regarder, à essayer et à me demander comment je me sens 🙂
Mon sac à fleurs

Mon sac à fleurs

Quand j’ai découvert cette collection de tissus, les fleurs, chez Rifle Paper co., j’ai adoré tous leurs tissus à fleurs.
La viscose m’a beaucoup tenté, mais le bleu n’est pas ma couleur et le rouge me tentait moins, et pour le prix, il en aurait fallu un certain métrage.
Finalement c’est ce « canvas » au fond neutre, qui a eu ma préférence. Sans trop savoir qu’en faire, j’ai commandé.

Et puis au début de l’hiver j’ai découvert les patrons d’Anna Graham, aka Noodle Head et particulièrement son Gingham Tote.
Je n’ai pu me retirer ce sac de l’esprit pendant plusieurs mois. Sauf que le patron fait partie de son livre et que les autres patrons ne m’intéressaient pas…
A force de recherches j’ai finalement acheté son livre 😉

Et j’ai planché sur mon petit projet, car j’adorais la forme, les accessoires de ce sac et même les poches, mais avec mon tissu, il fallait ruser.
Alors je me suis inspirée d’un autre sac de Noodle Head, son Wool + Wax Tote.

Les deux poches devant, ce fut une évidence, pour avoir toujours mon portable à portée de main, c’était parfait.
J’en ai ajouté deux identiques à l’intérieur sur le pan opposé pour équilibrer le sac.

Il m’a fallu choisir la couleur du fond que je souhaitais en cuir. Le bleu aurait été parfait, mais ce n’était pas ma couleur.
Je n’ai pas trouvé le jaune d’or du tissu, et puis ça aurait été trop fragile.
Alors j’ai choisi ce vert forêt, ma couleur du moment, et assez sombre pour accuser le quotidien d’un sac de jeune maman 😉

Les anses, c’est ce qui m’a séduit dans ce modèle et elles sont juste parfaites, je les utilise chaque jour.
Pour la bandoulière, il faut que je couse les deux épaisseurs pour éviter de la remettre en place à chaque fois que j’ai besoin.
Et je me demande encore si une bague de réglage est nécessaire quand on a déjà les anses en plus… j’hésite à la supprimer en réunissant les deux épaisseurs.

Chaque partie du sac est doublée au thermocollant.
J’avais peur d’une certaine rigidité, mais finalement c’est juste parfait pour qu’il tienne debout et se tienne 🙂

Et le petit détail déjà repéré sur d’autres créations avec cette collection de tissus et d’autres tissus avec une belle bordure, j’ai donc créé un cordon à clé bien pratique, je l’adore !!

Bref ce sac a la taille idéale pour moi, les détails qu’il me faut, après plus de 3 mois d’utilisation quotidienne, j’en suis ravie !
Et les compliments qu’il m’offre me font bien plaisir à chaque fois !!

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Patron : Gingham Tote de Noodle Head dans son livre Handmade Style
Modifications : ajout d’un fond de tissus différent, de deux poches exterieures différentes du modèle original
Tissus : Canvas Rosa, Collection les fleurs, Riffle Paper co.

 

 

Manteau des neiges

Manteau des neiges

A l’automne j’ai fait le point sur mes manteaux en début d’hiver.

Je suis retombée sur ce manteau avec plaisir. Je l’ai enfilé devant ma glace comme si on me proposait de m’envelopper d’un énorme plaid douillet.
Et j’ai de nouveau un doute. Oui, cela va faire 4 ans je crois, que je l’ai cousu (avec la maternité je perds parfois le fil des choses…), et quand je l’avais fini à ce moment là, et bien je ne l’ai finalement pas porté.
Au-delà du côté imposant je ne savais pas comment le fermer, j’ai essayé en ajoutant une ceinture élastique, mais ce n’était pas heureux du tout…
Je ne suis pas toute mince mais là, ce n’était vraiment pas flatteur.

Alors je l’ai regardé de nouveau, j’ai consulté ma Maman présente à ce moment là, et ensemble on a un peu réfléchi : il fallait revoir les poches et la manière de fermer ce manteau.

J’ai donc dédoublé les poches.
Au lieu d’une poche en deux parties, je n’en ai gardé qu’une que j’ai cousu à la main sur le pan avant du manteau, ceci pour chaque côté.

Pour fermer au mieux le manteau, il fallait mettre des boutons.
J’ai donc trouvé des boutons brun nacrés finement ciselés, et j’ai fait mes boutonnières à la main étant donné le type de tissu.

Il me reste donc à le porter 😉
Avec le grand froid de ce mois de janvier, j’ai finalement ressorti ma doudoune québecoise, mais j’avoue que je l’ai déjà mis une fois avec plaisir !

Bon et ce projet au départ, c’était quoi ?

Au fil de mes feuilletages de magasine Burda, j’avais craqué sur ce modèle : Burda n°121 janvier 2010, manteau 101 de la page 11.

Et présenté comme ça, ça donne envie, hein !

Et puis moi, la moumoute, le confort et le tout doux c’est une immense histoire d’amour. Et quand j’avais trouvé ce tissu (à Paris), j’avais craqué.

Alors les deux se sont naturellement trouvés.

Le tissu se dédouble en une partie « peau » et une partie « poils », donc il a été « facile » de dédoubler et plier la partie peau pour faire les ourlets.

Et pour l’assemblage, les morceaux ont été posés l’un sur l’autre.

J’adore le grand col, la couleur, la forme évasée, le côté héroïne russe du début du 19ème siecle.

Bref un beau projet que je souhaitais vous présenter.

 

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Patron : Manteau 101 Burda n°121 de janvier 2010
Modifications : ajout de poches, cors et manches en une seule partie, pas de languettes aux poignets
Taille réalisée  : T. 42 je crois…

Bombers fleuri

Bombers fleuri

En janvier 2015 était organisé sur la toile « Rigel Bomber January » : un défi est à la communauté couture à coudre ensemble le Rigel Bomber de Paper Cut Patterns

Et moi, j’ai craqué pour tous ces bombers fleuris !!! et j’ai eu un énorme coups de coeur pour ce bomber en liberty.

Quelques semaines plus tard j’ai trouvé un coupon parfait chez Ma Petite Mercie.

Le modèle original n’a pas de doublure, mais comme la plupart des couturières, j’en ai ajouté une suivant le tutoriels utilisé par le gang du Rigel Bomber January.
De nouveau ma mémoire flanche et je ne sais plus d’où vient ma doublure.
C’est un tissu assez structuré mais lisse rose/vert moiré pour rappeler les couleurs principales de mon bomber.
Pour les bas de manche, de blouson et le col, je n’ai pas réussi à trouver un bord-côte s’accordant à mon tissu principal. J’ai donc utilisé un jersey léger et très souple.

Je l’ai d’ailleurs utilisé pour faire un Hemlock tee (patron gratuit de Grainline Studio) à manches longues, que je porte justement dessous 😉

Mais j’ai procrastiné toute l’année et ne m’y suis mise que l’hiver suivant, fin 2015.

J’avais lu dans les articles relatifs à ce projet que les manches pouvaient être courtes, mais au moment de couper tout ça, l’info s’était envolée et je le regrette un peu.

Ce fut parfois un petit peu compliqué d’aligner toutes les pièces, de bien ajuster la doublure et le bord-côte dans le bas du vêtement.
Donc il y a plusieurs petits défauts, mais c’est comme cela qu’on apprend 🙂

J’ajouterai que j’ai réalisé la variation 2 avec ses découpes en triangle aux épaules. Malheureusement ça ne rend pas avec ce tissu mais je ne le regrette pas, c’est un de plus de ce modèle.

Porté or not porté ?

Malheureusement, je n’ai pas porté cette veste quand je l’ai eu finie, c’était le plein hiver, et au printemps je n’ai pas trop osé mettre le centre de mon corps en pleine lumière.
Car soyons clair, c’est une veste qui se porte courte et je ne pense pas que cette forme m’aille très bien.
De ce fait, je porte surtout des pulls un peu longs ou larges… il est donc plus compliqué de porter par dessus une veste coupé court.
Mais peut-être me direz-vous qu’au printemps prochain il faut que me lance 🙂 !?

En tout cas j’adore cette réalisation, et le tissu y est pour beaucoup, beaucoup !! Il ne me reste donc qu’à la porter, et peut-être aux vue des manches un brin courtes, peut-être l’envisager comme un gilet plus que comme une veste à la mi-saison !!

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Patron : Rigel Bomber de Paper Cut Patterns
Modifications : ajout d’une doublure. Penser à allonger les manches et pourquoi pas un peu le corps si je souhaite refaire ce modèle.
Taille réalisée  : Variation 2 en taille L

Gérard, celui dont on n’ose pas dire le nom

Gérard, celui dont on n’ose pas dire le nom

Me voici de retour !

Non je n’ai pas oublié ce petit coin 😉
Cet article et les quelques suivants sont dans les tuyaux depuis un bout de temps, mais la fin de l’année a été sportive dans nos bois…
Je voulais depuis quelques semaines/mois vous parler de cette veste, de ce manteau.

Manteau Gérard

Cela faisait un certain temps que je voyais passer sur la toile ce manteau Gérard de République du Chiffon.
A chaque nouvelle création qui apparaît sur mon feed instagram, mon coeur me disait “j’aime !!!!!”. Oui, le style boyish, un brin androgyne, j’aime depuis très très longtemps en me l’interdisant souvent en me disant que ce n’est pas pour moi.
Alors j’ai regardé, encore et encore, en traquant de jolie couturière dont la morphologie s’approcherait le plus possible de la mienne, pour voir si n’y avait un risque majeur de sac à patate….
Et puis non… alors je me suis lancée.

Et sur ce projet, c’est presque le tissus qui était là d’abord. J’ai acheté ce coupon de laine lors de mes années parisiennes, chez “Sacré coupon” je crois ou quelque chose du genre dans ce coin là de Paris.
Mon idée était une belle robe de chambre très très confortable. Je suis une énorme frileuse qui adoooore le cocooning. Finalement je vous la fais courte : ça ne s’est pas fait.
Ce tissus attendait là et me faisait régulièrement de l’oeil. Alors doucement l’idée d’un manteau a germé jusqu’à rencontrer mon amour pour le Gérard.

Manteau Gérard

Je vous avoue que les débuts ont été difficiles.
Je suis une adepte du pdf que j’assemble et découpe plus vite que mon ombre, fastidieux mais simple.
Alors un pdf ou toutes les pièces sont superposées comme sur un patron pochette ou un magazine, c’est la poisse…. ce qui est le cas avec ma version du Gérard.
Une nouvelle version de ce patron est sortie en décembre dernier, mais n’étant disponible directement aux détentrices de l’ancienne version, je ne peux dire si ce détail a été modifié.
J’ai donc décidé de me faciliter la vie avec un papier transparent spécial trouvé dans ma boutique de tissus locale. Mais ce truc est juste horrible, super souple, assez pratique pour décalquer mais pour le transfert sur le tissu ce fut très compliqué…
Mais je l’ai vaincu !!

Manteau Gérard

Pour la doublure, je savais que je souhaitais quelque chose de beau et de chaud, j’ai donc pensé à de la soie.
J’ai trouvé une doublure en soie chez Rascol. C’est exactement ce que je cherchais.
Et en plus de tout cela, dès le début de l’idée de ce projet avec ce tissus j’avais envie d’un dessous de col en cuir ou simili cuir.
Je suis donc allée arpenter mon Emmaüs pour y dégoter une veste en simili-cuir. J’y ai trouvé ce que je cherchais à pas trop cher et assez longue pour y placer une pièce de sous col.
Zou, l’affaire était dans le sac.

Col simili cuir, Manteau Gérard

Ensuite la construction a été assez facile.
Le plus compliqué fut le col, mais en suivant les instructions, et des tutos sur le net,  je suis finalement assez rapidement arrivée à un beau résultat.

Manteau Gérard

Mais à l’essayage, je fus déçue du rendu…. Au niveau des épaules un truc n’allait pas.
J’en suis arrivée à la conclusion première que j’aurais peut-être dû prendre la taille en dessous, et qu’ensuite mon tissu n’était pas bien adapté.
Par contre cela ne m’a pas empêché de beaucoup le porter au printemps. J’avais même mis une grosse épingle à nourrice pour le tenir fermé.
Car même si il ne m’allait pas comme je voulais, il était génial à porter. Pour tout vous dire, je n’arrive pas à dire si il est seyant sur moi, mais ce tissu en laine est d’une légèreté incroyable (je l’ai même pesé 😉 750 gr !!) et la doublure en soie noire est toute douce.
Il est juste parfait à enfiler rapidement sur mes tenues de Maman du quotidien.

Manteau Gérard

Mais après l’été, à l’approche des journées fraîches, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai repris les épaules pour effacer cet embu en longueur (je ne sais pas si je suis claire, il y avait trop de manche et ça faisait un pic) et posé des boutons, hein tant qu’on y était !

Boutonnière passepoilée, boutonnière tailleur, Manteau Gérard

D’ailleurs, ces boutons sont un reste de je ne sais plus où, et en faisant le manteau j’ai tout de suite su que ce seraient eux.

Pour les boutonnières j’avais peur d’un rendu moyen d’une boutonnière classique avec ma machine pourtant de qualité.
Alors grâce à l’inspiration Instagram, je me suis lancée dans ces belles boutonnières tailleurs ou passepoilées.

Je me suis aidée du tutoriel de cette blogueuse anglaise.
Pour un pas à pas en français, il y a ceci.
Et malgré quelques petits défauts, je suis assez fière du résultat !

Depuis ce jour, il n’est toujours pas parfait, mais je le porte, encore et encore et encore !!!

Manteau Gérard

Alors ais-je envie de le refaire ?

Oui, j’avoue 😉

Oui parce que le modèle me plaît toujours autant, alors tenter une taille en dessous avec un tissus plus lourd devrait rendre aussi bien que dans mes souhaits !!

Et puis je suis folle, mais ces rayures ne vont pas avec tout, alors bien sûr qu’il en faut un autre 🙂

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Patron : Gérard de République du Chiffon
(le patron PDF ancienne version n’est plus disponible, c’est donc le lien vers la nouvelle version uniquement disponible en pochette que je vous mets)
Modifications : Réduire la longueur des manches au niveau de la tête de manche
Taille réalisée (en suivant les mensurations proposées sur le patron) : L

 

Summer set – ou comment j’ai progressé

Summer set – ou comment j’ai progressé

Ce pantalon agréable de l’été, cela faisait plusieurs saisons que j’en rêvais.
Entre les grossesses et les minis chaleurs, je n’avais pas encore pris la chose à bras le corps.
Alors cet été, avec du temps et de la motivation, mais surtout deux trois tissus choisis pour ça au printemps, je m’y suis mise.

Le patron :

J’avais le Suzy pants de Tessuti Fabrics, une créatrice australienne. Le look était tout à fait l’idée que j’avais en tête.
Et puis Instagram mon ami, m’a permis de découvrir un certain nombre de magnifiques réalisation du Hudson Pants de True Bias. Entre autre celle de Feathers Flights qui était tout ce que je voulais faire moi aussi pour une de mes versions.

Les réalisations :

J’ai donc commencé par une réalisation classique en respectant le patron le plus possible et donc en utilisant un jersey noir de mon stock (un coupon de trois mètres des Tissus de la Mine à Angers). D’une légèreté incroyable et d’une douceur bien agréable, si ça fonctionnait, j’avais là un pantalon Doudou.
Mission réussie !

Hudson Pants

 

Hudson Pants

 

Ensuite, il me fallait reprendre mon téléphone, mon meilleur allié, pour retrouver toutes les informations auparavant cherchées, sur l’adaptation de ce patron d’un tissu maille à un tissu chaîne et trame (d’un « knit » à un « woven » pour ceux et celles qui comme moi suivent bien ce qui se passe en anglais). Et j’ai trouvé le tutoriel de la créatrice du patron, elle même, que j’ai ensuite trouvé validé par toutes celles qui ont avant moi testé cette adaptation ! Ouff, j’avais tout ce qu’il me fallait. Et les conseils de Feathers Flights m’ont également aidé.
Avec un autre coupon de trois mètre d’un tissu à motifs très colorés, coton très léger, je me suis lancée !

Hudson Pants

 

Hudson Pants

Autant vous dire qu’au début ce ne devait être qu’une toile (un « muslin » pour les anglophones). J’ai descendu la taille devant, remonté la taille derrière. Je n’aime pas que mon petit ventre soit trop contraint et j’ai besoin que mon bel arrière-train soit bien couvert. Et je ne sais plus trop ce qui s’est passé pour le bas mais dès le premier essai, j’ai été conquise par l’ourlet à la main (en plus de l’ourlet du bas).
Ce pantalon est d’un confort incroyable lui aussi, et qui eu cru que c’est lui que j’aurai mis le plus par cet été bien chaud ??
Conquise de nouveau, je pouvais aller vers mon objectif suivant, le petit pantalon jogger en tencel couleur jean de Tissus Myrtille !

 

Mais avant, j’avais besoin, pour être certaine, de tester de Suzy Pants, pour voir.
Mais ça n’a pas du tout été. Les poches ne me convenaient pas, il était bien trop grand et trop large, et en examinant les deux patrons, j’avais clairement tout ce qu’il me fallait dans le Hudson.

Suzy pants

Alors si certaines sont intéressées par un beau pantalon en wax (recyclage d’un boubou fait avec un tissus ramené directement d’Afrique) taille 44/46 je pense, il est à vous, faites-vous connaître !

 

Troisième essai du Hudson Pants.
Le tissu est un régal au toucher, j’en rêvais de mon pantalon.
Je commençais à bien gérer le montage. Vite fait, bien fait, j’avais un nouveau pantalon, cette fois bien plus long et avec bracelets de cheville élastiqués.
Toujours les mêmes petites modifications à la taille, et pas mal de rajout de longueur de jambe, régulé ensuite à l’essai. Il faudra sûrement que l’été prochain je fasse deux/trois coutures pour maintenir l’élastique qui a tendance à rouloter malgré sa largeur. Mais sinon aussi agréable que les autres.
Le tissu est plus épais, même si doux et bien souple. Il pourra donc être mis dès le printemps,  car en plein été ce n’est pas le meilleur choix.

Hudson Pants

Et voilà, il ne me restait que la dernière version que j’avais en tête, la « classique » du pantalon souple.
Le tissus est une viscose émeraude à petits triangles blancs et noirs des Tissus de la Mine.
Même patron, mêmes modifications et en un peu plus d’une heure j’avais un quatrième pantalon !
Cette fois sans bracelets au bas des jambes, juste un ourlet.

Hudson Pants

Hudson Pants

 

Par contre, je crois qu’avec chaque version cela a été le cas, mais là avec le motif ça a été plus flagrant, avec l’adaptation de la taille et de je ne sais trop quoi, l’arrière des jambes a tendance à « tourner », mais bon, c’est plus déstabilisant à la réalisation qu’au porter, donc tout va bien.
Je me repencherai sur la question quand ceux-là seront usés ou que je trouverai un autre tissu, un de ces jours.

Moi qui n’avais plus de pantalons pour l’été, j’ai été sauvée et n’ai emmené que ça ou presque pendant nos vacances. J’ai adoré les porter, tous les quatre. Chacun correspond à un style ou un moment de la journée. Même suivant le temps. Ajoutez des baskets et un petit pull et si il fait frais vous serez à l’aise. Une paire d’escarpins et un collier et la soirée est à vous. Bref, parfait pour tout l’été, et même toute l’année en jouant avec vos jersey.

Les points fort de ce patron, la simplicité, surtout ! Ensuite, les poches, et la ceinture élastiquée, quel confort !!

Ces quatre réalisations ont été tout un processus de travail pour moi, réfléchir en détail à un projet, la toile, les modifications, l’adaptation. Des étapes qu’on apprend à maîtriser en pratiquant la couture. Ce projet a vraiment marqué une avancée dans ma façon d’envisager la couture !

Certaines l’ont déjà réalisé ? Et si vous êtes tentées, lancez vous !!

A très vite !

 

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Patron : Hudson Pants de True Bias
Modifications : abaisser taille devant et relever taille derrière, rallonger les jambes suivant les réalisations
Taille réalisée (en suivant les mensurations proposées sur le patron) :
en jersey : 12
en chaîne et trame : 16

Patron : Suzy Pants de Tessutis
Modifications : abaisser taille devant et relever taille derrière, rallonger les jambes
Taille réalisée (en suivant les mensurations proposées sur le patron) : M