Chaque année depuis plusieurs années, sous l’impulsion de Zoé du So,Zo blog, on peut retrouver le mouvement du #memademay : le mois de mai en « fait par moi ».
Chaque personne créatrice de vêtements peut l’interpréter à sa manière et proposer ce challenge à sa façon. Porter ce qu’on l’on a cousu mais qu’on ne porte jamais, ne porter que du fait main, une seule pièce, tout ce qu’on avait à réparer…
Cette année j’avais comme chaque année envie de participer. Mais cela demande un rythme et une organisation et souvent j’ai peu partagé, je n’ai pas réussi à être régulière.
2020 à Sherwood
Cette année, avec le confinement, mon quotidien m’a permis de le faire.
J’ai mis mon trépied près de la porte d’entrée, repéré les moments de la journée où c’était plus facile avec le soleil et les coins du jardin adéquat aux prises de vues.
Et au moment du café ou avant le dîner je prenais le temps d’éditer la photo et mettre un commentaire.
Je n’ai pour ma part pas pris d’engagements particuliers et me suis lancée avec l’idée de simplement mettre des vêtements faits main.
Bon, j’avoue que pour moi ce n’est pas très compliqué, rares sont les jours où je n’en porte pas l’année durant.
Pendant le début du confinement je prenais un pull et un jean et ils me faisaient la semaine, j’étais habillée et pas en pyjama, donc en « position » pour être disponible, efficace et/ou présente à mon quotidien.
Un défi bénéfique pour ma créativité et mon moral
Finalement avec ce défi de mai, je me suis poussée à explorer ma garde-robe, à ressentir la façon donc je voulais me sentir pour vivre ma journée, essayer de nouveaux assemblages de tenues et puis j’ai inauguré des vêtements car j’ai pas mal cousu, j’en avais besoin. Pas forcément de nouveaux vêtements, mais de coudre 😉
Surtout que c’était des projets que j’avais en tête depuis longtemps. Je ne lâche jamais les projets, je ne m’en lasse pas avec le temps, alors imaginez le remplissage de ma tête 😉
J’ai pu assembler des coupons de mon stock avec des patrons, les couper, les coudre et les porter !!
Une amie me demandait à la suite de ce mois de publications si réfléchir à m’habiller le matin n’était pas un choix de plus, lourd à porter, une charge en plus. Et comme le montre mon choix du pull-jean de début de confinement, c’est clairement un choix en plus. Mais ce n’était pas une charge pour moi.
Cela m’a poussée à réveiller ma créativité et l’attention que je me portais. Ce me fut bénéfique, vraiment, même si je comprends que ce choix quotidien puisse être une charge, un stress pour certains.
Envisager chaque matin la façon dont je veux me présenter au monde, choisir l’énergie que je veux donner à ma journée, définir la façon dont je suis et l’assumer, c’est aussi l’essence de ce qui me porte.
C’est une partie du travail que je vais proposer dans mon prochain cours en ligne disponible aux alentours de la rentrée de septembre 2020 !
Alors restez dans le coin 🙂
Et merci de m’avoir suivie et accompagnée durant ce mois de mai, votre enthousiasme et votre présence m’ont soutenue !
Je ne sais plus dans quel ordre les choses se sont faites, mais je me souviens très bien de l’article d’Helen d’Helen’s Closet et sa vest Minoru qui correspondait parfaitement au look que j’avais en tête.
Ensuite, en cherchant des infos sur le patrons j’ai trouve trois versions que s’inspiraient les unes des autres et qui étaient exactement ce que je voulais :
Une veste qui couvre les fesses, de grandes poches, une taille marquée, une grande capuche et surtout un immense col (j’adore les grands cols et il est parfait avec tous mes foulards !) !
Mais cela voulait dire une bonne dose de boulot : un manteau et en plus ajouter une certain nombre de modifications au patron !!
Les tissus :
Alors pour le tissu, j’ai finalement pris un tissu imperméable trouvé également chez Sami Tiss (un destockeur à Angers) que je visite régulièrement. J’avais acheté 10 m de ce tissu pour faire des coussins pour la cabane dans l’arbre des enfants ;-). Finalement il en reste un peu moins ! La couleur est plus verte que vert-de-gris.
Pour la doublure je retrouvé ce coupon de tissus « chinois » orangé à motifs de papillons, trouvé au Marché St Pierre à Paris quand j’y habitais encore. J’en suis ravie à chaque fois que je mets mon manteau 🙂
Découpe et couture :
Pour ce projet j’ai fait une toile pour valider la carrure et la longueur (j’ai ajouté 5 cm). Pas de modifications particulière.
J’ai fait une taille 14 en me basant sur mon tour de poitrine.
J’ai été inspiré de peut-être supprimer les fronces au col, mais en fait non et c’est parfait !
Concernant les modifications :
j’ai fait la capuche en trois parties, je trouvais ça plus joli. Je l’ai également doublée.
Je me suis inspirée des poches du Kelly Anorack qui venait de sortir quand j’ai réalisé ma veste.
J’ai remplacé l’élastique de la taille par un cordon.
J’ai utilisé comme Kelly, les poignets du patron de la chemise Archer
et j’ai ajouté un rabat sur la fermeture que j’ai fermée avec des pressions
J’ai eu énormément de plaisir à coudre cette pièce même si j’ai pris mon temps. J’avais commencé la capuche courant 2017 avant de tout laisser de côté de longs mois. L’arrivée du printemps l’an passé m’a motivée à m’y remettre. Et un voyage à Copenhague m’a bien poussée à le finir. Et j’ai bien fait, je l’ai portée tout du long.
Avec un pull léger dessous en mode coupe-vent ou un gros gilet pour tenir chaud il est parfait !!
Pour la construction, j’ai suivi les descriptions vendues avec le patron ainsi que le sew along, c’est toujours d’une grande aide de mixer les explications dessinées et celles en photos.
Mais à noter que le tissu « chinois » est très compliqué à coudre. Il s’effile énormément. J’ai donc thermocollé toutes les marges de couture avec un entoilage intissé très léger. Ça n’a pas empêché un bord du col de se défaire ensuite, mais je l’ai repris.
Pour les poignets, je n’avais pas encore fait de chemise donc je n’ai pas apporté toute mon attention à ce projet comme il aurait fallu, d’où cette petite erreur qui rend ma veste encore plus originale ;-).
Et j’avais quasiment finit ma veste quand je me suis rendue compte que j’avais mal situé ma taille et que la hauteur à laquelle j’avais mis mon cordon ne me mettait pas du tout en valeur. J’ai laissé traîner et me suis dit que si je voulait vraiment être fière de ma veste et la porter, il fallait que je la modifie. Ce que j’ai fini par faire d’où les petits carrés de cuir pour cacher les premiers emplacement des œillets… Il n’y a pas à dire, la couture me pousse toujours plus à prendre patience et défaire pour refaire !!
Ce vêtement dans ma garde-robe :
Alors oui, ce projet fut très long ! Mais heureusement pour moi, quand j’ai une idée en tête elle y reste bien bien collée et je ne m’en lasse pas !
Oui, je crois que c’est un des projets dont je suis le plus fière !
Et puis soyons honnête, ça en jette de se dire qu’on a fait soit même sa parka 😉
La voici portée à Copenhague en mai 2018, elle était parfaite ! Et depuis je la porte très très souvent ! Adoptée et validée
Pour note, sur les photos où je porte un jean c’est mon Ginger jeans, et sur celles où je porte ma chemise c’est ma chemise Archer (article chemises à venir ;-))
Les pressions et oeillets viennent de chez Rascol, installées avec un marteau. La corde et les stop cordons sont de la récupération. La fermeture éclaire vient de chez les Tissus de la Mine à Angers.
In English :
I have long dreamed of a khaki jacket tightened at the waist, a little off-road with a feminine twist.
I don’t remember in which order I did it, but I remember very well Helen’s Closet’s story of Helen and her jacket, which was exactly what I had in mind. Then, looking for info on patterns I found three versions that were inspired by each other and were exactly what I wanted: A jacket that covers the butt, large pockets, a marked size, a large hood and especially a huge collar (I love the big collar and it is perfect with all my scarves!)! : they were made by Noble Charlie & Daughter, Kelly of Cutcutsew, and Lisa of Notes of a housewife.
But that meant a lot of work : a coat and a lot of changes to the pattern !!
Fabrics :
So for the fabric, I chose a waterproof fabric I found at Sami Tiss (a destocker in Angers). I originally bought 10 m of fabric to make cushions for the kids’ treehouse . There is now a little less left ! The color is greener than green-grey. And for the lining I find this piece of « Chinese » orange butterfly pattern fabric found on the market St Pierre in Paris when I still lived there. I am delighted every time I put my coat
Cutting and sewing:
For this project I made a muslin to check the shape and the length (I added 5 cm). No special modifications. I made a size 14 based on my chest measurement. I was was considering maybe removing the gathers at the collar, but in fact I didn’t do it and that’s perfect!
Concerning the modifications:
– I made the hood in three parts, I found it prettier.
– I also doubled it. I got inspired by the pockets of the Kelly Anorack which had just come out when I was making my jacket.
– I replaced the elastic waist with a cord.
– I used as Kelly, the wrists from the Archer shirt pattern and I added a flap on the closure that I closed with spring snaps.
– I had a lot of fun sewing this piece even though it took me lots of time.
I started the hood in 2017 before leaving it behind for many long months. The arrival of spring last year motivated me to go back to it. And a trip to Copenhagen pushed me to finish it.
And I did well, I wore it the whole time. With a light sweater underneath in windbreaker mode or a big vest to keep warm it is perfect !!
For the construction, I followed the descriptions sold with the pattern and the sew along, it is always a great help to mix the explanations drawn and those in photos.
But note that the « Chinese » fabric is very complicated to sew. It frays a lot. So I heat sealed all the seams allowances with a very light non-woven interfacing . It did not stop one side of the collar from getting loose, but I (was able to get it back in).
For the wrists, I had not made a shirt yet so I did not bring all my attention to this project as it should have been, hence this small error that makes my jacket even more original .
Who will find the error that is hiding on this image ?
And I had almost finished my jacket when I realized that I had my waist wrong and that the height at which I put my cord did not put me at all in balance. I left it hanging around for a while and thought that if I really wanted to be proud of my jacket and wear it, I had to change it.
What I ended up doing was to use the small squares of leather to hide the first grommets holes … There is no need to say, the sewing always pushes me to be more patient and undo to redo!
This garment in my wardrobe:
So yes, this project took a very long time! But fortunately for me, when I have an idea in mind it stays well stuck and I do not get tired!
Yes, I think it’s one of the projects I’m most proud of! And let’s be honest, it makes you think we did even his parka
Here I brought it to Copenhagen in May 2018, it was perfect! And since then, I wear it very often! Adopted and validated !
Notes :
in the photos where I wear jeans are my Ginger jeans, and on those where I wear my shirt is my button-up shirt Archer (article « button-up » to come ;-)) The spring snaps and grommets come from Rascol, installed with a hammer. The rope and the stop cords are salvage from old jacket. The zipper comes from Tissus Mine in Angers.
Quand j’ai commencé à suivre Meg de Sew Liberated, c’était l’hiver et elle proposait régulièrement des variations de sa robe « Metamorphic ». Cette robe est réversible, sans manches et multi-adaptable.
J’adorais voir Meg utiliser ses différents patrons les uns sur les autres pour adapter sa tenue à ses envies, à ce qu’elle était ce jour-là (elle est également passée par la « Style school » de Stasia dont je vous parlais dans un article précédent). Et quand le patron de cette robe fut sortie au printemps, elle a commencé à nous montrer des variations de son nouveau projet, la « Hinterland dress » ou la robe de l’arrière-pays comme me l’a gentiment fait remarquer une amie germanophone 😉
Qu’est-ce que c’est ?
Ce nouveau patron fait partie de la « Sedimentary Capsule collection » de Meg.
Cette robe a un corsage à pinces, boutonné sur le devant, une jupe rectangulaire froncée, et en option des liens à accrocher à l’arrière. Il y a 3 versions de manches, sans, manches courtes et manches 3/4. Il y a donc deux patrons de haut l’un pour les manches et l’autre quand il n’y en a pas.
Comme avec la Metamorphic dress, la Hinterland est hyper versatile, et Meg a passé de longs mois à préparer ce projet en coulisses tout en nous donnant régulièrement envie via son compte instagram.
Il y a tant de façons de porter cette robe, manches longues et long gilet, manches courtes sur manches longues, sur un pantalons, sur un jupe…
Le tissu :
Quand le patron est sorti, j’ai décidé de l’acheter tout de suite et de la faire directement.
Pour ne pas gâcher un tissu de choix, et tout à ma timide entrée dans le monde des robes, j’ai décidé de faire une toile portable avec ce coupon de 3m de chambray de coton rouge des Coupons de St Pierre.
Honnêtement, je ne pense pas que ce soit le meilleur tissu. Quelque chose de plus fluide aurait été plus heureux (et robe non repassée pour les photos, c’est cadeau ;-)).
Découpe et couture :
J’ai quand même auparavant réalisé une première toile du buste pour faire des essais. Un essai avec une, deux, trois modifications.
Je décidai de tenter un FBA. Un « full bust adjustment », ou adaptation pour poitrine généreuse. J’utilisais la méthode d’Annie Coton et ces deux articles du génial blog Curvy Sewing Collective.
J’arrivai donc à un buste plutôt bien.
Je tentai donc mon tissu rouge.
Pour les boutons, j’avais consulté FB et Instagram, j’avais finalement opté pour les petits boutons de nacre.
J’essaye la robe et là je prends 20kg visuellement…
Le tissu n’est pas assez souple et fluide, je ne suis pas certaine que le haut sans-manches me mette le mieux en valeur et ma taille ne l’était pas assez….
Alors j’ai eu l’idée de faire des pinces poitrine à la taille. Après de multiples essais, je décidai donc que c’était bon !
Ce vêtement dans ma garde-robe :
J’ai adoré porter cette robe pour sa légèreté, sa praticité… mais j’avoue que j’ai du mal à me trouver jolie et confiante dans cette robe.
Alors j’ai décidé d’imiter Meg et de vous en proposer des versions avec des styles différents.
Une version très hiver avec un jean, des boots, un long gilet et un grand foulard.
Je me sens très bien comme ça. Une fois encore ce n’est pas hyper flatteur, mais le gilet, malgré son âge, ses bouloches… fait son boulot. Et avec mes bottes et mon ginger jeans, je me sens toujours au top 😊
Deuxième version automne, un legging, des bottes et une veste en jean !
Celle-ci je l’adore, ça modernise la robe et affine la taille. Malgré l’étroitesse de la veste (vais-je me tenter une Hampton Jean Jacket pour le printemps prochain ??), je pense plutôt porter la robe dans cette version.
Il sera bon l’an prochain de voir pour présenter autrement la robe, de nouveaux accessoires, de nouvelles idées (faudrait-il qu’en plus des pinces j’ajoute la ceinture prévue à cet effet ?)…
Mon homme m’a dit qu’une fois encore ce n’était pas près du corps. Et il a raison, il va falloir que je retravaille tout ça 😉
Donc pour l’instant pas d’autre version en vue. Mais du plaisir à lui trouver ses accessoires de l’automne/hiver 😊
Et pour avoir plus d’inspiration je vous propose de retrouver le challenge #hinterlandsewoff (sur instagram) organisé par Sara du blog The Sara Project et Tori du blog The Doing Things Blog. Elles proposent de poster sur instagram votre version de cette robe. Une que vous avez déjà réalisée ou une que vous allez réaliser. Tout ça pour coudre ensemble cette robe (Sara propose un pas à pas sur son instagram), et Meg vous propose le patron à prix réduit pendant la période du projet ! Tout est expliqué par les filles sur leur blog (liens au dessus), et tout ceci jusqu’au 22 octobre !!
Ce pantalon agréable de l’été, cela faisait plusieurs saisons que j’en rêvais. Entre les grossesses et les minis chaleurs, je n’avais pas encore pris la chose à bras le corps. Alors cet été, avec du temps et de la motivation, mais surtout deux trois tissus choisis pour ça au printemps, je m’y suis mise.
Le patron :
J’avais le Suzy pants de Tessuti Fabrics, une créatrice australienne. Le look était tout à fait l’idée que j’avais en tête. Et puis Instagram mon ami, m’a permis de découvrir un certain nombre de magnifiques réalisation du Hudson Pants de True Bias. Entre autre celle de Feathers Flights qui était tout ce que je voulais faire moi aussi pour une de mes versions.
Les réalisations :
J’ai donc commencé par une réalisation classique en respectant le patron le plus possible et donc en utilisant un jersey noir de mon stock (un coupon de trois mètres des Tissus de la Mine à Angers). D’une légèreté incroyable et d’une douceur bien agréable, si ça fonctionnait, j’avais là un pantalon Doudou.
Mission réussie !
Ensuite, il me fallait reprendre mon téléphone, mon meilleur allié, pour retrouver toutes les informations auparavant cherchées, sur l’adaptation de ce patron d’un tissu maille à un tissu chaîne et trame (d’un « knit » à un « woven » pour ceux et celles qui comme moi suivent bien ce qui se passe en anglais). Et j’ai trouvé le tutoriel de la créatrice du patron, elle même, que j’ai ensuite trouvé validé par toutes celles qui ont avant moi testé cette adaptation ! Ouff, j’avais tout ce qu’il me fallait. Et les conseils de Feathers Flights m’ont également aidé. Avec un autre coupon de trois mètre d’un tissu à motifs très colorés, coton très léger, je me suis lancée !
Autant vous dire qu’au début ce ne devait être qu’une toile (un « muslin » pour les anglophones). J’ai descendu la taille devant, remonté la taille derrière. Je n’aime pas que mon petit ventre soit trop contraint et j’ai besoin que mon bel arrière-train soit bien couvert. Et je ne sais plus trop ce qui s’est passé pour le bas mais dès le premier essai, j’ai été conquise par l’ourlet à la main (en plus de l’ourlet du bas). Ce pantalon est d’un confort incroyable lui aussi, et qui eu cru que c’est lui que j’aurai mis le plus par cet été bien chaud ?? Conquise de nouveau, je pouvais aller vers mon objectif suivant, le petit pantalon jogger en tencel couleur jean de Tissus Myrtille !
Mais avant, j’avais besoin, pour être certaine, de tester de Suzy Pants, pour voir.
Mais ça n’a pas du tout été. Les poches ne me convenaient pas, il était bien trop grand et trop large, et en examinant les deux patrons, j’avais clairement tout ce qu’il me fallait dans le Hudson.
Alors si certaines sont intéressées par un beau pantalon en wax (recyclage d’un boubou fait avec un tissus ramené directement d’Afrique) taille 44/46 je pense, il est à vous, faites-vous connaître !
Troisième essai du Hudson Pants.
Le tissu est un régal au toucher, j’en rêvais de mon pantalon.
Je commençais à bien gérer le montage. Vite fait, bien fait, j’avais un nouveau pantalon, cette fois bien plus long et avec bracelets de cheville élastiqués.
Toujours les mêmes petites modifications à la taille, et pas mal de rajout de longueur de jambe, régulé ensuite à l’essai. Il faudra sûrement que l’été prochain je fasse deux/trois coutures pour maintenir l’élastique qui a tendance à rouloter malgré sa largeur. Mais sinon aussi agréable que les autres.
Le tissu est plus épais, même si doux et bien souple. Il pourra donc être mis dès le printemps, car en plein été ce n’est pas le meilleur choix.
Et voilà, il ne me restait que la dernière version que j’avais en tête, la « classique » du pantalon souple.
Le tissus est une viscose émeraude à petits triangles blancs et noirs des Tissus de la Mine.
Même patron, mêmes modifications et en un peu plus d’une heure j’avais un quatrième pantalon !
Cette fois sans bracelets au bas des jambes, juste un ourlet.
Par contre, je crois qu’avec chaque version cela a été le cas, mais là avec le motif ça a été plus flagrant, avec l’adaptation de la taille et de je ne sais trop quoi, l’arrière des jambes a tendance à « tourner », mais bon, c’est plus déstabilisant à la réalisation qu’au porter, donc tout va bien.
Je me repencherai sur la question quand ceux-là seront usés ou que je trouverai un autre tissu, un de ces jours.
Moi qui n’avais plus de pantalons pour l’été, j’ai été sauvée et n’ai emmené que ça ou presque pendant nos vacances. J’ai adoré les porter, tous les quatre. Chacun correspond à un style ou un moment de la journée. Même suivant le temps. Ajoutez des baskets et un petit pull et si il fait frais vous serez à l’aise. Une paire d’escarpins et un collier et la soirée est à vous. Bref, parfait pour tout l’été, et même toute l’année en jouant avec vos jersey.
Les points fort de ce patron, la simplicité, surtout ! Ensuite, les poches, et la ceinture élastiquée, quel confort !!
Ces quatre réalisations ont été tout un processus de travail pour moi, réfléchir en détail à un projet, la toile, les modifications, l’adaptation. Des étapes qu’on apprend à maîtriser en pratiquant la couture. Ce projet a vraiment marqué une avancée dans ma façon d’envisager la couture !
Certaines l’ont déjà réalisé ? Et si vous êtes tentées, lancez vous !!
A très vite !
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Patron : Hudson Pants de True Bias Modifications :abaisser taille devant et relever taille derrière, rallonger les jambes suivant les réalisations Taille réalisée (en suivant les mensurations proposées sur le patron) : en jersey : 12 en chaîne et trame : 16
Patron :Suzy Pants de Tessutis Modifications :abaisser taille devant et relever taille derrière, rallonger les jambes Taille réalisée (en suivant les mensurations proposées sur le patron) : M
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